Quand Sephora décide de mettre des barbarismes à l’honneur sur ses nouvelles affiches psychédéliques, ça donne ça :

affiche pub sephora glamourisme

À  la fois nom et adjectif, « glamour » ne suffisait donc pas ? Il faut croire que non : « glamour » est le titre d’au moins un magazine et deux films. Et « glamourous » ? Déjà pris ! Et « glamoureux » (« qui est glamour », Le nouveau Littré) ? Trop ringard ! Bon, ben, « glamourisme » alors !

affiche pub sephora sublimitude

On reconnaît ici l’adjectif « sublime », substantivé (= transformé en nom) par ajout du suffixe -itude. Ségolène, depuis ta « bravitude » que de crimes on commet en ton nom !

affiche pub sephora bombassitude

Parité oblige, il fallait bien un équivalent féminin à la « bogossitude » créée – en toute humilité – par Mickaël Vendetta. Désormais les bombass’ ont la bombassitude, yeah !

affiche pub sephora fascinance

On avait bien « fascination », mais le comité de rédaction du petit Sepho illustré a émis un avis négatif. En effet, « fascination » est le titre du chapitre 1 de la saga « Twilight ». Et puis « fascinance », ça rime avec ambiance et… ambulance !

affiche pub sephora rayonescence

Mais c’est qu’on en perdrait presque son français ! L’action de rayonner est le « rayonnement ». La « rayonnance » n’existe donc pas, encore moins la « rayonescence » ! Mais où vont-ils chercher tout ça ?