Tout sur Zou !

Zou !, c’est le titre de transport spécialement créé pour les étudiants de la Région PACA. Un nom bien trouvé qui rend hommage au parler provençal, tout en évoquant le mouvement. Allez, zou ! Lisez la suite !

L’histoire de Zou !

L’interjection Zou ! existe depuis … 1792 ! Malgré sa diffusion dans la France entière, grâce à des écrivains comme Daudet et Pagnol, elle a conservé sa connotation méridionale.

Zou !, ça veut dire quoi ?

Zou ! marque l’injonction d’agir et le mouvement. Dans notre exemple, zou ! peut se comprendre de deux manières :

1- au sens figuré, c’est un coup de pouce qui permet aux jeunes « d’aller de l’avant » : d’un montant de 15 euros, la carte assure la gratuité des trajets domicile-études et une réduction de 50% sur tous les autres déplacements.

2- au sens propre, zou ! évoque la nécessité de bouger, de se déplacer et donc prendre les transports ! À noter que pour évoquer la même idée, les Franciliens utilisent un anglicisme : le passe NaviGO.

Comment l’employer ?

Zou ! est une expression familière. Elle est souvent précédée de allez afin d’en renforcer le sens et d’ajouter du rythme. Exemple : « Allez, zou ! on va se coucher ! »

Une dernière chose !

L’expression zou maï, qui est propre à Marseille et ses environs, signifie : « ça recommence ». Exemple :  Allez, zou maï, il a encore le rhume !

Les néologismes des politiques

Quel est le point commun entre le général de Gaulle, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ? Ils ont tous utilisé, durant leur mandat ou au cours d’une campagne, au moins un néologisme.

Qu’est-ce qu’un néologisme ? Un mot nouveau, oui, mais pas seulement : ce peut être aussi un mot existant affecté d’un sens nouveau. Le néologisme est alors ressenti comme tel, il est subjectif.

Or, en la matière, nos politiques ont fait preuve de plus ou moins d’audace. Alors que nos trois présidents se sont contentés de « recycler » des mots désuets avec plus ou moins de succès, Ségolène Royal a inventé de toutes pièces un concept qui a fait couler beaucoup d’encre (et pas que de Chine !).

Que se cache-t-il derrière ces mots oubliés, soudain promis à une seconde vie ? Sont-ils l’objet d’une stratégie de communication bien définie, ou au contraire de la spontanéité, voire de la maladresse de leurs auteurs ? Retour sur quelques bons mots passés à la postérité.

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