Quel est le point commun entre le général de Gaulle, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ? Ils ont tous utilisé, durant leur mandat ou au cours d’une campagne, au moins un néologisme.
Qu’est-ce qu’un néologisme ? Un mot nouveau, oui, mais pas seulement : ce peut être aussi un mot existant affecté d’un sens nouveau. Le néologisme est alors ressenti comme tel, il est subjectif.
Or, en la matière, nos politiques ont fait preuve de plus ou moins d’audace. Alors que nos trois présidents se sont contentés de « recycler » des mots désuets avec plus ou moins de succès, Ségolène Royal a inventé de toutes pièces un concept qui a fait couler beaucoup d’encre (et pas que de Chine !).
Que se cache-t-il derrière ces mots oubliés, soudain promis à une seconde vie ? Sont-ils l’objet d’une stratégie de communication bien définie, ou au contraire de la spontanéité, voire de la maladresse de leurs auteurs ? Retour sur quelques bons mots passés à la postérité.