Onomatopub

Pour oublier la grisaille de cette fin août (en tout cas à Paris !), il faut bien reconnaître que les affiches publicitaires de Salvetat, sont particulièrement… salvatrices ! Bouchon que l’on dévisse, sieste sonore et chant des cigales, l’eau pétillante « qui a mis le sud en bouteille » joue avec les onomatopées pour prolonger l’été. L’occasion de revenir sur ces mots rigolos, apparus dans les bandes dessinés, et qui simulent des bruits d’objets, d’animaux ou d’êtres humains.pub_salvetat_zzzzzz_2014

– L’onomatopée PSCHITT traduit une « production rapide de gaz et son écoulement tourbillonnaire dans un orifice de petite taille ». C’est effectivement ce qu’on entend lorsqu’on ôte le bouchon d’une bouteille d’eau gazeuse ! Au sens figuré, « pschitt » a été rendu célèbre par l’ancien président Jacques Chirac. En 2001, alors qu’il était interrogé sur des polémiques dont il était la cible, il répondit « elles font pschitt ! ». Combien de « i » faut-il mettre à « pschit » ? Et combien de « t » ? C’est vous qui voyez ! L’orthographe des onomatopées est variable. Plus vous mettez de lettres, plus le bruit est censé être intense et/ou prolongé.

–> à ne pas confondre avec « psitt »  ou « pst », utilisé pour attirer discrètement l’attention.

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À une lettre près : mugir et rugir, beugler et meugler

Identiques à une lettre près, exprimant chacun un cri ou un bruit, les verbes « mugir » et « rugir » oucoloriage-rois-lion2 encore « beugler » et « meugler » sont souvent confondus.

S’il y a une espèce de différence entre les deux premiers, les deux suivants sont bien synonymes.

« mugir » vs « rugir »

– origine : « mugir » et « rugir » viennent tous deux du latin, « mugir » est issu de mugire et « rugir » de rugir. Jusqu’ici tout va bien.

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Ils ont fait le français : François Rabelais

Francois_Rabelais_-_PortraitDe François Rabelais (1483 ou 1494 – 1553), nous avons surtout retenu les noms des géants Gargantua et Pantagruel, titres de ses deux principaux ouvrages parus en 1532 et en 1534. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’à travers ses écrits, l’humaniste a considérablement enrichi la langue française.

Plusieurs centaines de mots ont été créés ou du moins attestés pour la première fois dans ses œuvres, au point de parler de « la langue de Rabelais ». Aujourd’hui, nous utilisons un grand nombre de ses néologismes, sans oublier ses expressions et ses jeux de mots, plus savoureux les uns que les autres. Florilège.

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Sardine, hareng et maquereau : du filet au piquet

Pendant toute l’année, nous naviguons serrés comme des sardines dans les transports en sardinescommun, mais l’été, c’est la libération : les sardines sortent de leur boîte, direction le camping. En effet, pour fixer une tente au sol et tendre sa toile, on utilise une tige métallique terminée par un crochet et dénommée sardine… ou hareng… ou encore maquereau ! Mais pourquoi avoir donné des noms de poissons à de simples piquets de tente ?

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