Savez-vous nommer les fautes ?

Les fa??????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????utes, on en commet, on les ignore, on les pardonne, on les corrige, on les déteste, on les combat, mais connaît-on leurs petits noms ? Pour commencer, on appelle cacophonie le fait de mal écrire un mot. Et si l’on est fâché avec l’orthographe depuis l’école, qu’on a mal assimilé ses règles, on souffre sans doute de dysorthographie. Essayons à présent d’établir une typologie des fautes les plus courantes.

Fautes lexicales et grammaticales

– Si vous écorchez un mot en écrivant, par exemple, « aéropage » pour aréopage, « infractus » pour infarctus, « omnibuler » pour obnubiler, vous commettez un barbarisme. À en croire l’étymologie, cela signifie que vous « parlez comme un barbare » en employant des « expressions vicieuses » !

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À une lettre près : « cyclope » et « cyclone »

Voici deux noms qui, non contents d’être les mêmes à une lettre près, se suivent dans le dictionnaire. Mais leurs cyclope monstres et ciesimilitudes ne s’arrêtent pas là : « cyclope » et « cyclone » ont une étymologie commune et se font écho dans une expression courante.

Un cyclope est, dans la mythologie grecque, un géant qui n’a qu’un œil au milieu du front. Un cyclone est une tempête qui balaye la terre ou la mer en tournant sur elle-même.

Vous avez remarqué que les deux définitions reposent sur l’idée de cercle ou de mouvement circulaire ? Bravo, vous avez l’œil !

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Ils ont fait le français : la doctrine de Malherbe en 5 tweets

Le mois dernier, dans une interview exclusive, Joachim du Bellay déclarait son amour à la langue française. Pour lui donner ses lettres de noblesse, il exhortait les poètes à composer en français en imitant les Grecs et les Romains, et, si besoin, en inventant de nouveaux mots. Résultat : notre langue était un méli-mélo de latinismes, d’italianismes, de provincialismes, de néologismes et de termes techniques que les Français eux-mêmes ne comprenaient pas !

Enfin Malherbe vint… mettre de l’ordre dans tout ça ! Vous ne serez pas étonné d’apprendre que ce poète, qui voulait épurer et discipliner la langue française, était adepte des 140 caractères et twittait régulièrement. Pour la première fois, voici 5 des meilleurs tweets de François de Malherbe sur lesquels repose toute sa doctrine.

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À trancher une bonne fois pour toutes : l’épineux emploi d’éponyme !

« Sarenza lance sa marque de chaussures éponyme », « Jolla lance son smartphone éponyme en Inde », « Kendji Girac : son album éponyme au top sur iTunes », « Minority Report : Fox commande un pilote qui sera une suite du film éponyme ».

enquete loupe

Voilà les résultats qui apparaissent lorsqu’on entre « éponyme » dans la rubrique Actualités de Google. Vous pouvez vérifier vous-même (car la liste est longue) : aucune utilisation de l’adjectif n’est correcte.

Bien sûr, les médias en ligne ne sont pas les seuls fautifs. Nous sommes nombreux à employer maladroitement cet adjectif, tout simplement parce que nous le « traduisons » mal.

L’affaire nous ramène en Grèce antique. À cette époque, le magistrat en chef de nombreuses cités grecques s’appelait « l’archonte éponyme ». Mais pourquoi « éponyme » ? Parce que l’archonte, qui était en poste pour un an, donnait son nom à l’année.

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