Ah ou ha ? Eh ou hé ? Oh ou ho ? En ancien français, c’était plus simple : ces interjections s’écrivaient « a », « e » et « ô » ! Aujourd’hui, on ne sait pas toujours quelle forme employer. Popularisées par les grands auteurs du théâtre classique comme Molière, Racine ou Corneille, elles ont chacune leur subtilité et ne sauraient être confondues. Pour ne plus se tromper, il suffit de suivre le mode d’emploi !
Commençons par la première lettre de l’alphabet : l’interjection « ah » marque toujours un sentiment vif, qu’il s’agisse de plaisir, de douleur, d’admiration ou d’impatience. Exemple : « Ah ! fâcheuses nouvelles pour un cœur amoureux ! » (Molière, Les Fourberies de Scapin).