Pour oublier la grisaille de cette fin août (en tout cas à Paris !), il faut bien reconnaître que les affiches publicitaires de Salvetat, sont particulièrement… salvatrices ! Bouchon que l’on dévisse, sieste sonore et chant des cigales, l’eau pétillante « qui a mis le sud en bouteille » joue avec les onomatopées pour prolonger l’été. L’occasion de revenir sur ces mots rigolos, apparus dans les bandes dessinés, et qui simulent des bruits d’objets, d’animaux ou d’êtres humains.
– L’onomatopée PSCHITT traduit une « production rapide de gaz et son écoulement tourbillonnaire dans un orifice de petite taille ». C’est effectivement ce qu’on entend lorsqu’on ôte le bouchon d’une bouteille d’eau gazeuse ! Au sens figuré, « pschitt » a été rendu célèbre par l’ancien président Jacques Chirac. En 2001, alors qu’il était interrogé sur des polémiques dont il était la cible, il répondit « elles font pschitt ! ». Combien de « i » faut-il mettre à « pschit » ? Et combien de « t » ? C’est vous qui voyez ! L’orthographe des onomatopées est variable. Plus vous mettez de lettres, plus le bruit est censé être intense et/ou prolongé.
–> à ne pas confondre avec « psitt » ou « pst », utilisé pour attirer discrètement l’attention.
– Même chose pour ZZZ, dont le nombre de « z » est laissé à l’appréciation du dormeur… ou de ceux qui subissent ses ronflements ! L’emploi de l’onomatopée est ici intéressant car elle se substitue aux verbes « dormir », « faire la sieste » ou encore « se reposer », laissant libre cours à notre imagination.
–> attention, « Zzz » peut également traduire le bruit du vol d’un insecte.
– et puisque l’on parle d’insecte, vous savez désormais traduire le chant des cigales, si typique de la Provence, par Css, Css, Css ! C’est quand même bien mieux que le « crii crii crii » proposé par Wikipédia !
–> à ne pas confondre avec « kss, kss », son émis pour exciter les chiens, provoquer et narguer quelqu’un.