Alors là ils ont fait fort le CG de l’Aisne!
De prime abord, on a une campagne de communication qui vise à rendre le département plus attractif, destinée aux quadra parisiens qui ont « besoin d’air ». Jusque là rien de bien nouveau sous la grisaille. Le ton est humoristique et décalé. Très décalé même, si l’on en juge le couple en plein ébat dans un champ de colza…
Mais le pire reste à venir. Le pire, c’est qu’on vous propose d’apprendre « l’Aisne’glish », pour faire, je cite « un effort d’intégration ». Et la ça coince. D’abord parce qu’on ne comprend pas du tout le rapport entre ce département français, qui gagne sans doute à être connu, voire, pour les plus optimistes, colonisé, et l’anglais. Alors oui, avec « Aisne », on peut faire plein de jeux de mots rigolos comme « Aisne’glish », « Aisne’joy », « 100% pur l’Aisne » mais aussi une magnifique signature : « l’Aisne it’s Open ».
Après un détour par le site, je réalise comment l’on peut passer, d’un seul clic, du « décalé » au « débile ». Un module offre la possibilité de poser une question à quatre individus grimés façon « père noël est une ordure ». J’ai simplement tapé « Aisne », un type tout dégueu me répond avec un accent bien français : « Aisne is the fourteen letter of the alphabet ». OK, quoi d’autre? Je rassure les plus coquins d’entre vous, ce n’est pas plus drôle quand on tape des mots à connotation sexuelle. Ne perdez donc pas votre temps!
Sans compter que le moteur de recherche du site se nomme »droit au but », la devise de l’Olympique de Marseille. Au point où on en est, autant ratisser large et tant pis si personne ne comprend le rapport…
Non, vraiment, ce genre de conneries, ça m’fout la H’Aisne!