On connaissait l’onomatopée « Cocorico », imitant le cri du coq domestique, et qui serait à l’origine de son nom*. On sait maintenant qu’en remplaçant les 2 premiers « C » par des « K », on obtient la dernière fragance masculine de Jean-Paul Gaultier. Avec ce nom franchouillard, JPG essaie-t-il de se racheter une conscience après s’être lui-même fait racheter par un groupe espagnol? On a peine à y croire quand on voit l’ambiance « flamenco » du spot pub. Et pourquoi KoKorico, et non pas CoCorico (tant qu’on y était)? Pour rendre hommage au mannequin de la pub, Jon Kortajarena? Pour faire plus branché ? Mais dans ce cas, pourquoi ne pas mettre que des « K »? Parce q’avec un « K » de plus, on a affaire à une chaîne de rôtisseries de poulet, particulièrement populaire en Colombie.
Triste sort pour nos coqs…
* En réalité, l’origine onomatopéique du mot coq fait débat. Pour certains, elle est attestée dès le VI° s. en bas latin sous la forme coccus, or ce mot ferait référence au cri de la poule et non du coq. Pour d’autres, coq viendrait du latin coccum, « couleur écarlate » et serait à l’origine de l’onomatopée coquerico (XVI° s.), refaite au XIXe en cocorico. (Source: Dictionnaire historique de la langue française, ss la dir. d’Alain Rey, nouvelle édition juillet 2010)