tics_de_langageIls servent à meubler nos silences, à masquer notre embarras, à gagner du temps, à camoufler nos mensonges. Des conversations anodines aux réunions professionnelles, en passant par les médias, les tics de langage sont partout. En plus d’être inélégants, ils rendent notre discours obscur et propice aux malentendus. En apprenant à les identifier, chez nous et chez les autres, ces mots parasites ne seront bientôt qu’un lointain souvenir !

Les tics qui minimisent
Ils édulcorent nos propos, soit parce qu’on ne les assume pas, soit parce qu’on veut ménager son audience.

– Un petit peu : « À présent, je vais laisser la parole à ma collègue qui va un petit peu nous parler de son bilan. » Ici, « un petit peu » est un mot d’excuse qui sous-entend « ne vous inquiétez pas, ce ne sera pas long ». Les propos sont minimisés, et ce avant même que ladite collègue ait eu le temps d’ouvrir la bouche !

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