
Invité hier du Grand Jury Europe 1-Le Parisien, Dominique de Villepin a déclaré « La France ne peut pas vivre avec un président hémiplégique qui représente une seule partie des Français »
Pour ceux qui n’ont pas fait d’études de médecine, l’hémiplégie est la paralysie d’une ou plusieurs partie du corps d’un seul côté (touchant un hémicorps). Elle peut être totale, et dans ce cas, le membre supérieur, le membre inférieur, le tron et la moitié de la face sont touchés. (Wikipédia).
Nicolas Sarkozy, président de droite, serait pour ainsi dire paralysé de sa gauche. Dominique de Villepin, par essence « au dessus des partis », serait exempté de cet handicap.
Voilà ce qui arrive quand on laisse un homme qui a davantage fréquenté les livres que les électeurs se mêler de politique : on enrichit considérablement son vocabulaire ! Mais est-ce là le but d’une candidature à l’élection présidentielle?
Le but, non, mais un argument pour séduire les déçus du « style Sarkozy », certainement. Il est vrai que la qualité de son expression orale contraste avec les innombrables syncopes (« J’vais vous dire une chose », « Casse-toi pauv’ con » ou « M’me Merkel ») que l’on a l’habitude d’entendre de la bouche de notre Président. Villepin le sait et il en joue. S’il n’est pas élu, il pourra toujours dispenser quelques cours de français. De la cellule com de l’Elysée à David Douillet, ici aussi les candidats ne manquent pas…