Décidemment, l’émission Enquête exclusive d’hier soir aura été riche d’enseignements. Au-delà du fait que le genre humain (surtout celui qu’on rencontre dans l’Amérique profonde), est de plus en plus déconcertant, j’ai appris un nouveau mot : survivalisme. Si vous voulez briller en ville jusqu’au 20 décembre 2012 inclus, ou devenir vous-même survivaliste, je vous conseille de lire les lignes qui suivent.

D’après Wikipédia, le survivalisme désigne les méthodes utilisées par certains groupes ou individus qui veulent se préparer à une hypothétique catastrophe locale ou plus globale dans le futur. Les survivalistes se forment aux techniques de survie en construisant des abris, en stockant de la nourriture ou en apprenant à se nourrir en milieu sauvage. Aux États-Unis, on appellerait ces individus preppers, « ceux qui se préparent ».

Le survivalisme est également une sous-culture présente dans le cinéma, la littérature ou la bande-dessinée. Ainsi, les films Seul au monde, Into the wild, les romans Je suis une légende ou La route (également adaptés au cinéma), l’émission de télé-réalité Koh-Lanta,  sont dits survivalistes. On a l’habitude de les classer dans le genre « science-fiction » ou « catastrophe » alors qu’ils ont leur catégorie propre.

Pourtant, la notion de survivalisme semble avoir fait son temps! Dans les prochaines années, nous parlerons de néosurvivalisme. C’est ce qu’affirme Gérald Celente, le « Nostradamus américain » (ça promet!), qui est à l’origine de ce mot. Contrairement au « chacun-pour-soi » du survivalisme, le néosurvivalisme proposerait une réflexion à l’échelle collective… et surtout un concept marketing pour attirer de nouvelles recrues. Derrière un faux mot se cache pourtant un vrai business! Et quoi de mieux que de jouer sur la plus grande peur humaine pour l’alimenter?